Ici, nous partageons du contenu , des événements, des enquêtes, du ressourcement … pour
se sensibiliser ou creuser les sujets en lien avec la qualité de vie globale, au travail, et hors travail :)
-
La qualité de vie au travail : qu’est-ce que c’est ? Extrait de la webserie de l’Anact
• Faire le plein d’énergie grâce à des exercices de relaxation dynamique issus de la sophrologie
Capsules vidéos extraites de la « Saga Zen Attitude » en partenariat avec la Mutualité Française
(mai 2020 pdt la 1ère crise sanitaire)
• La régulation émotionnelle - Interview sur Radio Campus (mai 2021 - dès la 39è minute) (à découvrir ici)
• Le burn out parental– Interview sur Fun Radio (mars 2020) (à découvrir ici)
• Le burn out parental – 100 questions/réponses (Ellipses, 2019) :
Extrait du livre co-écrit avec Elise Lecornet – psychologue-
Pour comprendre, s’en préserver ou en sortir, découvrez ou faites découvrir le livre : https://www.editions-ellipses.fr/accueil/413-le-burn-out-parental-en-100-questions-reponses-9782340069978.html
Description
Les recherches en psychologie mettent en lumière le paradoxe de la parentalité. D’un côté, les parents témoignent d’un profond sentiment d’accomplissement en lien avec le fait d’avoir eu des enfants ; de l’autre leur niveau de bonheur diminue avec la naissance du premier enfant. Le manque de sommeil, le sentiment de perdre sa liberté, les responsabilités et les tâches quotidiennes sont à l’origine d’un état de fatigue qui rend la réalité parfois bien différente de l’idéal dont ils avaient rêvé…. Certains parents peuvent alors souffrir de ce que l’on appelle désormais un burn out parental.
Cet ouvrage se veut un décryptage du burn out parental visant à sortir du tabou et permettre une « prise de conscience » de tous ceux qui peuvent être concernés de près ou de loin par le phénomène : les parents eux-mêmes, mais aussi les grands-parents, les enseignants, les soignants, etc… Grâce aux témoignages de parents touchés, ce livre propose des éclairages issus de la « vraie vie »…. Dans un deuxième temps, mêlant leurs expériences d’accompagnement de la gestion du stress et des émotions ou de la conciliation vie privée-vie professionnelle, les deux auteures proposent des pistes de solutions pour prévenir ou rebondir « après », pour changer et (re)trouver un équilibre de vie.
Extrait- Le burn out parental: un tabou ?
Depuis notre tendre enfance et le monde merveilleux des contes de fées, le bonheur de devenir parents et d’avoir des enfants est ancré dans notre culture. Combien de fois avons-nous entendu résonner comme une promesse «ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants»? (lire la suite …)
À l’annonce de l’attente ou de l’arrivée d’un enfant, il est convenu d’envoyer des messages bienveillants et positifs «tous nos vœux de bonheur pour cet heureux événement» ou «quelle merveilleuse nouvelle»! Personne ne songerait à dire «bon courage… et bonne chance!»… Dans ce contexte, comment avouer à son entourage que la vie de parent n’est pas un long fleuve tranquille? Comment parler des difficultés pendant la grossesse? Évoquer sa peur des souffrances de l’accouchement ou les difficultés de sa vie sexuelle après celui-ci ? Comment dire sa réticence à l’allaitement ? Se plaindre de la fatigue? Évoquer les questionnements sur notre rôle de parent ? Le grand écart pour concilier vie professionnelle et vie personnelle ou la non reconnaissance du travail de la mère au foyer ?…
Les questions dérangeantes, les ressentis négatifs sur la parentalité sont tabous dans notre société. Selon N. Sillamy, psychologue, «les tabous constituent un code moral qui renforce la cohésion du groupe et assure la pérennité d’un ordre social lentement élaboré au cours des âges ». Le tabou est donc un sujet qu’il est «interdit» d’aborder pour ne pas perturber l’ordre établi de la société dans laquelle nous vivons. Pourtant, si l’arrivée d’un enfant peut être la source d’un grand bonheur, il n’en demeure pas moins qu’être parent modifie le cours de la vie. Cela nécessite non seulement du don et de l’amour inconditionnel, mais aussi des ressources physiques, psychologiques et financières… Dans les siècles précédents, les parents étaient assurés d’un «retour»: les enfants travaillaient tôt et prenaient soin de leurs parents âgés. À notre époque moderne, l’équilibre n’est plus aussi évident et il devient important de se concentrer sur les aspects positifs d’un choix irréversible. Une étude publiée en 2011 par Psychological Science évoque le «mythe de la parentalité joyeuse»…
Les scientifiques démontrent comment, plus les parents participant à l’étude sont conscients de ce que «coûte», en monnaie sonnante et trébuchante, le fait d’élever un enfant, plus ils idéalisent les joies de la parentalité. Alors, combien sommes-nous à occulter nos problèmes puisqu’ils ne sont pas reconnus par la société, voire par notre propre entourage? Pour les personnes touchées par le burn out parental, nier son désenchantement et son mal-être semble être la seule solution possible. Le poids de notre éducation, les injonctions «sois fort/e», «sois parfait/e», «fais plaisir» et nos croyances prennent le dessus. Faire l’apologie de la parentalité demeure plus important qu’admettre des pensées négatives à ce sujet.
Extrait – Qu’est-ce que le stress ?
Le stress n’est pas une maladie, c’est même un phénomène très utile à notre organisme. Il a été défini dans les années 60 par un physiologiste, H. Selye comme un syndrome général d’adaptation aux exigences ou modifications de l’environnement. (lire la suite …)
Face à une situation perçue comme dangereuse, l’organisme déclenche une réaction non spécifique et sécrète les hormones du stress (adrénaline, cortisol, etc.). Ces hormones déclenchent l’augmentation de la vigilance et de la fréquence cardiaque ainsi que la dilatation des vaisseaux, permettant l’afflux de sang au cœur et aux muscles pour préparer l’organisme à réagir. C’est le célèbre fight or flight, fuir ou combattre. Le phénomène du stress nous est utile ponctuellement, lorsque nous devons préparer un examen, réagir en cas d’urgence, parler en public…
C’est pourquoi certains sont parfois tentés de parler de «bon stress» par opposition au «mauvais stress»; un peu comme si l’un était bon pour la santé et l’autre non, à l’instar du cholestérol. En réalité, le stress a des effets négatifs sur la santé lorsqu’il devient chronique. L’organisme ne peut plus retrouver un état de base détendu et la personne est constamment en état de tension. Le corps entre alors dans une phase de résistance, pendant laquelle il va puiser dans ses ressources pour continuer à faire face. Mais la machine hormonale, comme un moteur qu’on aurait trop poussé, se dérègle petit à petit et c’est alors qu’apparaissent de nombreux symptômes physiques.
Le stress chronique est connu pour diminuer la résistance aux infections, être un facteur de risque de troubles cardio-vasculaires, provoquer des maux de dos et des troubles musculo-squelettiques en raison de la tension musculaire permanente qu’il provoque. Bon nombre de ces symptômes vont obliger la personne à devoir s’arrêter, à se reposer. On dit souvent que «c’est le corps qui parle». La personne est alors proche de l’état d’épuisement et si elle ne tient pas compte des alertes que son corps lui donne, le burn out guette, avec ses décompensations spectaculaires.